La descendance est arrivée

Promenade dominicale est synonyme d'histoire de cygnes, de canards et d'eau. Je ne dérogerais pas à cette règle aujourd'hui puisque c'est la descendance que je vais vous présenter.

Sur la Marne, à la Ferté-sous-Jouarre, j'ai croisé une cane et ses canetons, deux cygnes et leurs petits, une équipe ramant sous le chaud soleil rare de la ville, un cygne que j'aurai pu croquer tant il ressemblait à la patisserie que je mangeais dans mon enfance.


Longeant la marne en empruntant les petites allées, j'ai d'abord dû prêter attention aux incivilités de nos amis les bêtes (et de leurs maîtres) avant de laisser mon regard vagabonder le long de l'eau pour y admirer un poisson mettant sa tête à la surface de l'eau pour piquer un morceau de pain jeté là non par hasard.

Les cavaliers avaient même laissé les chevaux à l'écurie. Personne non plus du coté du foot. Les bipèdes les plus courageux étaient plus loin, sur les terrains de tennis s'évertuant à courir après une petite balle jaune juste pour le plaisir de la renvoyer à son adversaire, ou autour d'un barbecue.

En plein midi, alors que le soleil tape le plus fort, je trouve cela dangereux et inconscient. Tout comme l'étaient ces deux adeptes du scooter des mers. Je croyais que c'était interdit, il semblerait que non. Du coup, les pêcheurs ont replié leurs lignes, la faune s'est barricadée sur l'ile, laissant la part belle aux rats.