Le Bois de la Barre à la Ferté-sous-Jouarre

Êtes-vous déjà allé vous promener au Bois de la Barre ?

Situé sur les hauteurs de la ville (on longe en y allant la gare et la voie ferrée), il ne parait d'un premier abord aussi intéressant qu'on ne le dit.

Un petit parking pour véhicules ou bus, un escalier en bois.
Les 100 premiers mètres de cet espace boisé est assez rude à appréhender : très raide puisque tout en montée. Heureusement, un premier banc accueille les essoufflés nicotineux et les sportifs du canapé.
Un circuit est proposé, il suffit de suivre les bornes.


La promenade peut durer environ 1 heure 30. Les couleurs sont un ravissement, surtout en automne où le sol est jonché de feuilles rouges, jaunes, marrons, vertes...

Quelques points racontent l'histoire de la carrière, de la meule, son extraction. Un petit parcours pédagogique en somme qui rappelle aux uns et fait connaître aux autres l'histoire de cette meule extraordinaire qui a fait à une certaine époque la renommée de la ville dans le monde entier.

Si près de la ville, ce bois offre à tout citadin l'opportunité de respirer un air tranquille et les longues marches à travers des chemins offrant des décors différents à chaque pas.

Les amateurs trouveront surement leur bonheur dans l'étude de toutes ces espèces poussant ici. La nature a eu raison des volontés de l'homme.

1h30 de calme, de découverte, de marche dans un espace qui laisse une grande part à la nature et à ses droits : quel dommage que cela ne soit pas mis en valeur !

S'il était possible ici de participer à l'amélioration de cet endroit, je me permettrais de faire quelques critiques :

D'abord, la signalisation n'est pas évidente pour qui ne connait pas l'emplacement de ce bois

La première déception sera peut-être pour ceux qui, au hasard d'une balade en vélo, découvriront qu'ils n'ont aucun moyen de l'attacher sur le parking, aucune infrastructure n'étant prévue.

Il y a quelques incivilités sur le parcours, des promeneurs venus avec leur animal de compagnie qui a laissé quelques souvenirs nauséabonds et salissants, quelques fêtards incapables de ramasser leurs canettes et autres déchets, des enrhumés qui pensent encore que l'emballage de leurs mouchoirs est biodégradable, sans parler des mégots de certains inconscients ou stupides.

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